A la veille de la dernière levée du Grand chelem, le tennis professionnel n'a jamais semblé si inégalitaire entre l'ATP et la WTA. Pourquoi un tel faussé de performances s'est-il creusé entre les joueurs et joueuses ?
Éléments de réponse sur la crise du tennis féminin.
Qu'est-il arrivé au circuit professionnel pour qu'un tel désintéressement dans l'opinion surgisse ? L'absence de véritable « patronne » semble être le premier argument. En effet, l'actuelle numéro une mondiale, la Danoise Caroline Wozniacki, n'a jamais remporté de tournois du Grand chelem, ni de tournois majeurs. Pourtant, cela fait déjà plus d'un an qu'elle trône en tête de la hiérarchie. Très régulière, atteignant fréquemment les demi-finales et finales de tournoi, la Danoise peut remercier l'inconstance et le faible niveau de ses adversaires. Il n'y a aucune logique chez ces filles. Une membre du top 10 est tout à fait capable de glaner un trophée avec la manière et de perdre au premier tour contre la 300e mondial, dès la semaine suivante ! On peut le dire, Wozniacki est actuellement la numéro une mondiale par défaut. Kim Clijsters, ça dauphine est en fin de carrière est constamment blessée. Il en va de même pour l'Américaine Serena Williams. Quant aux jeunes, elles se révèlent sur un tournoi avant de replonger dans l'anonymat quelques mois plus tard.
Ce manque de logique n'est pas le seul facteur expliquant cette chute d'intérêt. En effet, si je vous demande quelle est la dernière joueuse française avoir remporté un tournoi, la réponse ne fuse pas dans la seconde. Le tennis féminin français est au bord du gouffre. Hormis la 9e place mondiale de Marion Bartoli, nous n'avons pas d'autres joueuses avant la 60e place. De plus, la nation a été rétrogradée en deuxième division de la Fed Cup (l'équivalent de la Coupe Davis chez les messieurs)… Bref, on en vient à regretter l'époque pas si lointaine des Amélie Mauresmo et autre Mary Pierce.
Ce manque de performances coûte cher à la WTA. En effet, alors que l'ATP est régulièrement diffusé par France télévisions et le groupe Canal, le circuit féminin à peine à être retransmis et se limite à quelques tournois sur Eurosport. Difficile donc de séduire l'opinion publique lorsqu'on manque de médiatisation. Délicat également d'obtenir des partenariats aussi juteux que ceux de l'ATP.
Si l'on ajoute le fait que les joueuses sont de plus en plus jeunes et jouent de moins en moins longtemps, il semble difficile de trouver des repères dans un circuit féminin en perte de vitesse. Contrairement à son homologue masculin qui continue à déchaîner les passions...
Source photo :
http://www.ouest-france.fr/photos/2011/05/27/110527172148553_87_000_apx_470_.jpg
Qu'est-il arrivé au circuit professionnel pour qu'un tel désintéressement dans l'opinion surgisse ? L'absence de véritable « patronne » semble être le premier argument. En effet, l'actuelle numéro une mondiale, la Danoise Caroline Wozniacki, n'a jamais remporté de tournois du Grand chelem, ni de tournois majeurs. Pourtant, cela fait déjà plus d'un an qu'elle trône en tête de la hiérarchie. Très régulière, atteignant fréquemment les demi-finales et finales de tournoi, la Danoise peut remercier l'inconstance et le faible niveau de ses adversaires. Il n'y a aucune logique chez ces filles. Une membre du top 10 est tout à fait capable de glaner un trophée avec la manière et de perdre au premier tour contre la 300e mondial, dès la semaine suivante ! On peut le dire, Wozniacki est actuellement la numéro une mondiale par défaut. Kim Clijsters, ça dauphine est en fin de carrière est constamment blessée. Il en va de même pour l'Américaine Serena Williams. Quant aux jeunes, elles se révèlent sur un tournoi avant de replonger dans l'anonymat quelques mois plus tard.
Ce manque de logique n'est pas le seul facteur expliquant cette chute d'intérêt. En effet, si je vous demande quelle est la dernière joueuse française avoir remporté un tournoi, la réponse ne fuse pas dans la seconde. Le tennis féminin français est au bord du gouffre. Hormis la 9e place mondiale de Marion Bartoli, nous n'avons pas d'autres joueuses avant la 60e place. De plus, la nation a été rétrogradée en deuxième division de la Fed Cup (l'équivalent de la Coupe Davis chez les messieurs)… Bref, on en vient à regretter l'époque pas si lointaine des Amélie Mauresmo et autre Mary Pierce.
Ce manque de performances coûte cher à la WTA. En effet, alors que l'ATP est régulièrement diffusé par France télévisions et le groupe Canal, le circuit féminin à peine à être retransmis et se limite à quelques tournois sur Eurosport. Difficile donc de séduire l'opinion publique lorsqu'on manque de médiatisation. Délicat également d'obtenir des partenariats aussi juteux que ceux de l'ATP.
Si l'on ajoute le fait que les joueuses sont de plus en plus jeunes et jouent de moins en moins longtemps, il semble difficile de trouver des repères dans un circuit féminin en perte de vitesse. Contrairement à son homologue masculin qui continue à déchaîner les passions...
Source photo :
http://www.ouest-france.fr/photos/2011/05/27/110527172148553_87_000_apx_470_.jpg
Article écrit par Cyril A
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